La définition et l’exercice de la liberté d’expression dans l’actualité bousculent nos convictions. La parole stimulée et démuselée exprimée par les experts, journalistes, intellectuels, … anonymes… entraine polémiques et violences dans les débats.
Quel sens prend cette soif moderne de transparence ? Que dit-elle de l’individu actuel, de ses peurs, de ses besoins, de ses fantasmes ?
Alors que se diffuse à travers toute la planète la quasi tvieotalité des informations, avec leurs spécificités culturelles et politiques. Ces révélations et leur contrôle sont d’un enjeu tel qu’il entraine des batailles féroces.
À contrario, pour certains, se confier, se livrer relève souvent de l’audace et du courage. Jusqu’où aller dans la révélation ?
La peur, voire la honte de mettre des mots sur des agressions subies quelles soient sexuelles ou de barbarie, parfois de négligence, ravagent les victimes de ces actes, mais garder le secret préserve t’il des bouleversements de la famille ?
Choisir de se taire, alors qu’on a soif de vérité et de réparation ?
Avouer un secret avec le risque de charrier des « torrents de boue » ? Dans certains domaines, des lois existent pour protéger et encadrer, comme dans le secret médical ou le secret professionnel, l’information aux malades… l’anonymat des dons de gamètes, l’accouchement sous X…
La liberté d’expression, l’accès à l’information sont des droits fondamentaux comme l’est le respect et la protection de la vie privée qui sont des piliers de la démocratie.
La transparence est-elle une exigence de la démocratie ?
A quelles conditions ? Et sous quelles réserves ?