Aujourd’hui, les enfants viennent d’ici et d’ailleurs, les parents également, les grands-parents cherchent leur rôle et aspirent à des fonctions inédites, les nouvelles procréations supposent la plupart du
temps des ruptures biologiques dans la filiation.
Mais la progéniture, si proche de l’intimité parentale, reste prise dans des chaînes familiales étouffantes, tissant des liens plus enchevêtrés que jamais.
La famille contemporaine qu’elle soit recomposée, homoparentale, monoparentale, déconstruite, se cherche, s’invente. Cette famille composite offret-elle l’image d’un repliement sur soi ou d’une ouverture vers le monde extérieur ?
Doit-on se réjouir de l’abondance de ces nouveaux schémas familiaux ou au contraire se soucier du bouleversement des repères traditionnels qui vont provoquer, de toute façon, la construction et l’évolution des processus de parentalité ?
Au cours de ces journées, des médecins, des sociologues, des écrivains, des juristes, des gynécologuesobstétriciens, des anthropologues, des psychanalystes analyseront l’évolution passionnante de la scène familiale, les effets de ces modifications et les conséquences de ces donnes originales.
Contributions de J.-P. Carminati, F. Clément-Neyrand, G. Delaisi de Parseval, P. Denis, M. Desplechin, C. Eliacheff, L. Ferry, S. Hefez, C. Honoré, N. Kuperman, W. Lowenstein, C. Mécary, S. Missonnier, M.-R. Moro, M. Segalen, F. de Singly, C. Thompson, S. Tisseron, F. Zonabend.